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Meilleurs Rhums de Tahiti et de Polynésie, origines, distilleries, où en acheter ?

Le Rhum de Tahiti et de Polynésie française fait  figure de petit dernier de la grande famille des rhums issus des îles françaises d’outre-mer. Grand producteur de canne à sucre et particulièrement de sa variété endémique, la fameuse O Tahiti, bien avant l’arrivée des colons, la production de rhum a pourtant, elle, connu un destin différent de celui que l’on connaît chez Les rhumeries de Martinique,  les meilleurs rhums de Guadeloupe , ou bien à les meilleurs rhums de La Réunion.

Découvrons ensemble les origines de la production de rhum à en Polynésie, les différentes distilleries en activité, ainsi qu’une sélection des meilleures cuvées produites localement.

Récapitulatif des meilleurs rhums de Tahiti ( Plus de détails en fin d’article ) :

L’histoire et les origines du rhum à Tahiti

La canne à sucre, une histoire étroitement liée avec celle de Tahiti

L’implémentation de la canne à sucre dans l’archipel de Polynésie française date, selon les historiens des environs de l’an 300 après J.C. Bien avant l’arrivée des colons européens au 18éme siècle, cette plante était cultivée et consommée par les polynésiens qui la mettait au centre de leur alimentation, spécialement de par ses qualités gustatives ainsi que pour ses bienfaits grâce à son jus utilisé dans la médecine traditionnelle.

Cette plante, particulièrement à son aise sur les terres polynésiennes, offrait à cette époque une qualité quasi unique au monde, à tel point que les navigateurs de passage, comme Bougainville, décidèrent de l’exporter dans le monde entier.

Ce sont ces voyageurs qui donnent le nom de O’Taïti à cette variété de canne, et grâce à l’exportation de cette dernière, elle fût même, durant le 19ème siècle la variété de canne à sucre la plus cultivée au monde. Le gouvernement de l’époque décida même, afin de favoriser l’économie locale, d’inciter les habitants à la production de cette plante afin de favoriser les exportations à l’international.

C’est à la moitié du 19ème siècle que de grandes exploitations ont vu le jour dans les îles de Polynésie, faisant venir de la main d’œuvre bon marché de chine afin de cultiver encore plus. La canne à sucre étant cultivée à ce moment la dans des proportions relativement fortes, les premières distilleries de mélasse firent également leur apparition.

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La production de rhum à Tahiti, de l’abondance au coup d’arrêt

La canne O’Tahiti, jusqu’alors canne la plus cultivée à travers le globe, eu un grand coup d’arrêt lorsque les cultivateurs des autres parties du monde la cultivant, découvrirent que cette espèce, pourtant d’une grande qualité, était bien moins résistante aux maladies que certaines autres espèces hybrides.

Les exportations diminuent avec cette découverte et la production de mélasse s’en retrouve impactée. Malgré la présence d’une rhumerie à Atimaono fonctionnant jusque dans les années 1970, le déclin de la production de ce breuvage comme de la variété de cette canne à sucre eu lieu tout au long du 20ème siècle pour totalement se mettre à l’arrêt avec la fermeture de cette dernière distillerie. Seuls quelques habitants continuent à cultiver quelques pieds d’origine dans leur jardin, l’originale de la canne O’Tahiti fût quant à elle totalement remplacée par les hybrides dans le reste du monde.

Malgré la grande qualité de sa variété de canne, il n’y eu aucune production de rhum issu de pur jus de canne en Polynésie jusqu’à la fin du 20ème siècle.

La renaissance du rhum à Tahiti, un projet fou entrepris par David Moux et d’autres cultivateurs.

C’est dans les années 1980 que David Moux, descendant de travailleurs chinois venus cultiver la canne à sucre dans le passé, décida de reprendre les plantations et installations où ses parents avaient prospéré auparavant.

Relançant la culture de la canne à sucre endémique O’Taïti, il se concentre au début sur la production sucrière et vend également le pur jus de canne à sucre sur les marchés. Face aux bons rendements de ses plantations, il se retrouve vite avec une surproduction de canne et décide alors de se lancer dans l’élaboration de rhum issu du pur jus de canne en 1992. Dans son sillage, d’autres petits producteurs lui emboîtent le pas et la culture de la canne locale reprend ses lettres de noblesse.

Dans la foulée, les premiers assemblages de rhum pur jus et de rhum de mélasse virent le jour, puis d’autres dans le début des années 90 et depuis quelques années, plusieurs distilleries produisent des rhums pur jus de canne sur le territoire.

Les producteurs de rhum, ne pouvant rivaliser avec les Antilles, se décidèrent à mettre l’accent sur un rhum de qualité, à la réputation de ce rhum grimpe de cuvées en cuvées auprès des amateurs et collectionneurs.

Découvrez l’histoire du rhum à Tahiti à travers cette magnifique vidéo :

Les grandes distilleries de rhum de Polynésie française

Toutes créées dans le courant de ces 30 dernières années, les distilleries de Polynésie française ont malgré tout réussi à se tailler une solide réputation. Si c’est Mana’o qui fût la première à réintroduire les variétés de canne à sucre endémique comme la fameuse O’Tahiti, la distillerie produisait exclusivement du vésou à ses débuts. C’est quelques années plus tard qu’une nouvelle génération de producteurs ont entrepris de faire renaître véritablement le rhum de Tahiti, avec une démarche particulièrement qualitative.

Tamure

Le Tamure ( que l’on prononce  » tamouré  » ) est élaboré depuis 1992 par la distillerie de David Moux, un descendant des coolies chinois venus travailler dans le passé dans la récolte de cotons et de canne à sucre. Le domaine de 17 hectares consacré une partie pour les plantations de fruits et une autre ( 10 hectares ) pour cultiver la canne à sucre.

On produit dans le domaine des rhums depuis un peu plus de 30 ans , mais aussi d’autres liqueurs très reconnues encore difficilement trouvables en métropole. La distillerie produit environ 10 000 bouteilles de rhum chaque année.

Ces rhums, issus de leur propre récolte cultivée en agriculture raisonnée, mais aussi de la mélasse importée, sont distillés dans une colonne en cuivre munie de 24 plateaux que l’on amorce avec du feu de bois. Certains rhum sont vieillis jusqu’à 12 années dans des fûts de Jack Daniels.

La gamme de rhum de la distillerie s’étend du punch ( 5 références dont fruit de la passion, orange, vanille, ananas et gingembre ) rhum blanc pur jus de canne en double distillation à 56 %. Malheureusement il est encore très difficile de se procurer sa gamme de rhum depuis la métropole.

Manao

Le projet Mana’o est un projet qui aura pris le temps pour naître. En effet, avant tout, il a fallu relancer la culture de la canne à sucre O’Tahiti, complètement à l’arrêt depuis de nombreuses années en Polynésie française. Aujourd’hui la marque se fournit en canne depuis 3 sites de culture distant chacun de plusieurs centaines de kilomètres. Ainsi, ce sont 2 hectares qui sont cultivés à Tahiti, 1 hectare à Rangiroa, et 5 hectares à Taha’a.

C’est sur cette dernière que la récolte, coupée à la main dans le style traditionnel, est pressée et le jus fermenté avec des levures biologiques. Le résultat est ensuite transporté en bateau ( une journée entière de navigation ) vers la distillerie Avatea à Tahiti pour enfin passer dans un alambic Holstein. Suite à cela, le rhum produit est envoyé dans les chais à barrique du Domaine du Vin de Tahiti pour vieillir et être stocké.

Produisant seulement 35 000 bouteilles par an pour le moment, le rhum Mana’o arrive sur le marché par petites cuvées successives et , fabrication artisanale oblige, on peut voir quelques petites variations de goût d’une cuvée à l’autre.

La gamme Mana’o est limité pour le moment un rhum blanc Mana’o Tahiti à 50°, un autre produit à Rangiroa à 48,5°, et un Mana’o ambré à 43°. Selon les dernières rumeurs, un rhum vieux de 2017 à 44,5° et vieilli en fût d’armagnac devrait arriver sous peu dans une toute petite quantité limitée à 1800 bouteilles, avis aux collectionneurs.

Manutea Tahiti

La distillerie Manutea, qui a vu le jour en 1984, se concentre tout d’abord sur la distillation d’eau de vie et de liqueurs de fruits. C’est seulement au début des années 90 qu’elle se consacre également au rhum de mélasse durant une quinzaine d’années.

Avec l’avènement de la nouvelle génération de distillateurs au milieu des années 2010, la maison Manutea se met à produire, à partir de 2015 son rhum pur jus de canne.

La canne dont est issu ce rhum, elle aussi de la variété O’Taïti, est cultivée sur l’île de Taha’a, au domaine de Pari Pari, puis pressée et fermentée sur place. Le jus obtenu est ensuite transporté en  bateau jusqu’à Moorea pour être passé en alambic Holstein dans la distillerie.

Le rhum Manutea, dont une partie est mise en vieillissement, repose en moyenne durant 3 mois durant lesquels il est oxygéné, brassé, et réduit lentement.

Sa gamme, une des plus étendue de Tahiti, comprend 3 rhums blanc de 40, 50, et 59,9°. Mais également un rhum élevé sous bois à 42°, plusieurs rhum vieux ou très vieux ( dont le Manutea VO very old 43°) mais également le fameux Vanilla Tahitensis vieillis durant au moins 6 mois dans des fûts ayant servis à la fabrication de vanille de Tahiti.

Les meilleurs rhums de Tahiti et de Polynésie

Plus que partout ailleurs, et surtout lié à la direction choisi par les petits producteurs de rhum locaux, la Polynésie française et plus particulièrement Tahiti possède son lot de rhum de grandes cuvées destinées aux amateurs de rhums. 

Découvrez une sélection des meilleurs rhums issues des grandes distilleries de Tahiti :

Rhum blanc Manutea Tahiti 50%

Le Rhum blanc Manutea Tahiti 50% est un rhum agricole originaire de la Polynésie française, plus précisément de l’île de Tahiti.

Distillé à partir de pur jus de canne à sucre, ce rhum se caractérise par sa richesse aromatique et sa puissance en bouche. Avec ses 50% d’alcool, il est idéal pour la réalisation de cocktails exotiques et typiques de la région.

Ses notes de fruits frais, de fleurs et d’épices rappellent les saveurs tropicales et ensoleillées de l’océan Pacifique, de quoi voyager en une gorgée !

Manutea Vanilla Tahitensis 44°

Cet incontournable de la gamme Manutea tient son goût si particulier de son séjour de plus de 6 mois dans de vieux fûts de chêne français qui ont servis à élaborer des extrait de vanille de Tahiti à 45%.

Le Vanilla Tahitensis aiguisera vos papilles et vous transportera littéralement en plein coeur des plantations de canne à sucre et de vanille de Tahiti. Un délice !

Manuteo VO very old 43°

La distillerie située en Polynésie française nous gratifie de son premier rhum vieux, élevé à 60% das des exs fûts de bourbon et à 40% en ancien tonneau de banyuls.

Un résultat donnant un boisé très gourmand et très présent, qui efface légèrement la canne si expressive du rhum blanc. Le résultat final reste malgré tout une parfaite harmonie que l’on pourrait attendre d’un rhum vieillit.

Manao rhum bio de tahiti

La canne à sucre dans toute sa fraîcheur ! 

Doux et affuté en bouche, ce jus se gorge de de canne sucrée et de fruits blancs, équilibrées de notes herbacées et d’une touche d’amertume ( au goût d’amande ).

Ce 1er rhum 100% pur jus tahitien ne cesse et ne cessera de ravir les amateurs depuis sa 1ère cuvée en 2012. Une vraie réussite !

Manao paille 43°

Autre rhum de la gamme Mana’o, la version ambrée offre une saveur rappelant la canne brulée, le miel et un soupçon de réglisse se mêlant harmonieusement avec la confiture de fruit rouge.

Le tout vous donne un ambrée très plaisant, élevé en fût de chêne français fatigué durant 12 à 18 mois.

Un goût très sec et long en bouche, avec un final époustouflant tanique et épicée. Un véritable voyage en Polynésie !

Tout ce que vous devez savoir sur le rhum tahitien

Quel alcool boit-on à Tahiti ?

À Tahiti, le rhum est l’alcool le plus populaire et traditionnel. Fabriqué à partir de la canne à sucre, le rhum tahitien est apprécié pour sa qualité et ses saveurs uniques. Les habitants et les touristes consomment également d’autres alcools comme la bière, le vin et les spiritueux importés.

Quelle est la spécialité de Tahiti ?

La spécialité de Tahiti est son rhum, qui est produit à partir de la canne à sucre cultivée localement. Le rhum tahitien est reconnu pour ses arômes et ses saveurs distinctives, résultant du terroir unique de l’île et de la qualité de la canne à sucre utilisée. Parmi les rhums les plus célèbres, on retrouve le Rhum blanc Manutea Tahiti 50%, le Manutea Vanilla Tahitensis 44°, le Manuteo VO very old 43°, le Manao rhum bio de tahiti et le Manao paille 43°.

Quel est le surnom de Tahiti ?

Tahiti est souvent surnommée « l’île de la Reine de la Polynésie » en raison de sa position centrale et de son importance culturelle, économique et politique au sein de la Polynésie française. L’île est également connue pour sa beauté naturelle et ses plages paradisiaques, qui en font une destination touristique prisée.

Quel est le meilleur rhum de Tahiti ?

Il est difficile de désigner un seul rhum comme étant le meilleur, car cela dépend des préférences individuelles et des goûts de chacun. Toutefois, certains rhums tahitiens sont particulièrement réputés pour leur qualité et leur saveur, tels que le Rhum blanc Manutea Tahiti 50%, le Manutea Vanilla Tahitensis 44°, le Manuteo VO very old 43°, le Manao rhum bio de tahiti et le Manao paille 43°. Pour déterminer le meilleur rhum pour vous, il est recommandé de goûter à plusieurs variétés et de choisir celle qui correspond le mieux à vos préférences en matière de goût et d’arômes.

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